Pourquoi devenir propriétaire quand on est frontalier ?

Pourquoi devenir propriétaire quand on est frontalier ?

En travaillant en Suisse, le frontalier augmente significativement sont pouvoir d’achat, pour autant vu les prix élevés des logements autour de la frontière, doit-il investir dans la pierre afin de devenir propriétaire de sa résidence principale ? Voici quelques pistes de réflexion pour vous aider.

 

 

Des loyers chers et peu d’offres

Autour de Genève, que ce soit côté Suisse ou côté francais les prix des loyers sont très élevés. Il faut compter au moins 1200 € par mois pour louer un T3 récent en bordure de frontière tant à Ferney-Voltaire que de St-Julien-en-Genevois, Annemasse. Si on fait un tour rapide sur les sites d’annonces immobilières, vous trouverez par exemple sur Leboncoin, pour un 2/3 pièces sur Ferney, 108 annonces pour la vente contre seulement 23 pour la location. Dans ces conditions, il y a donc peu de chance que les loyers baissent à court terme. Pour une location sur 3 ans aux conditions évoquées ci-dessus, un locataire va s’acquitter d’un somme de 43’200 € !

Les taux d’intérêts des crédits immobiliers sont bas

Devenir propriétaire quand on est frontalier.jpeg

Depuis quelques années maintenant, les taux des crédits immobiliers sont extrêmement bas et sont maintenant tous fixes. Concrètement, les banques proposent des financements à des taux fixes sur 25 ans à 1,65% pour des financements en euros et tout proches de 1% pour des prêts en francs suisses. Ces conditions étant bloqués pour toute la durée du crédit, il n’y pas donc pas beaucoup de risque à contracter un crédit dans ces conditions. Avec ce niveau de taux d’intérêt et pour 1200 € par mois, un frontalier peut emprunteur près 300’000 € sur 25 ans.

Les nouveaux frontaliers peuvent prétendre au prêt à taux zéro (ptz)

En l’état actuel du PTZ, les conditions d’octroi des prêts à taux zéro est basé sur le revenu fiscal de N-2. Un jeune qui était étudiant 2 ans avant de travailler à Suisse, ou un nouveau frontalier, pourront bénéficier, pour l’achat d’un logement neuf de ce dispositif avantageux. Pour une personne, sur un commune de la zone frontalière en zone A cela peut représenter un montant de financement de 60’000 €. Mais ne nous trompons pas, il faut  percevoir le PTZ comme un plus mais pas un élément déterminant pour acheter un logement.

Un capital à long terme

Devenir propriétaire de sa résidence principale constitue un acte patrimonial de constitution d’un capital à long terme. Compte tenu des nombreuses incertitudes concernant les régimes de retraite, être propriétaire de sa résidence principale et avoir fini de payer son crédit à cette période de la vie est assurément un gage de tranquillité. En cas de changement de situation, le logement pourra être vendu, le produit de la vente pouvant constituer les fonds propres pour un nouveau projet ou loué afin d’apporter un revenu complémentaire.

Un marché de l’immobilier frontalier solide

Vu l’importance des écarts de prix des logements autour du Léman, entre la partie française et la partie suisse, le nombre limité de construction sur le canton de Genève, les conditions d’apports demandés pour acheter en Suisse, tout laisse à penser que nous devrions pas voir de signe de baisse des prix de l’immobilier dans les communes frontalières de Haute-Savoie ou du Pays de Gex. L’évolution des taux d’intérêt des crédits immobiliers pourrait peser sur le marché, mais si la tendance est désormais à la hausse, celle ci demeure limitée à court comme à moyen terme. Lorsque les prévisions nous annoncent 130’000 habitants dans le Pays de Gex en 2030 (contre 87’000 en 2017 et toujours sans hôpital, ni médecin….), il paraÎt difficile d’envisager une chute du marché de l’immobilier, à moyen terme en tout cas.

Vous êtes motivé pour passer à l’action ? Il faut maintenant définir votre budget comprendre comment s’organise le financement. Nous avons préparé pour vous un guide qui pourra vous accompagner dans votre première démarches.

 {{cta(‘d71a36ea-b5e6-4b6e-b230-810e53684332’)}}